Actualités sur l’assurance événements extrêmes et le fonds climatique
L’actualité de la loi de finances 2024 transmise au Sénat
(Rinnovabili.it) – Le gouvernement se renvoie la balle sur l’aide à l’Afrique, l’antichambre du « Piano Matteï » avec lequel l’exécutif veut maintenir ensemble les dossiers de la sécurité énergétique et de la migration. D’après le texte de manœuvre 2024 transmise hier au Sénat pour discussion parlementaire, il manque totalement la mesure, qui aurait été financée par une réduction drastique des ressources du Fonds italien pour le climat. Cependant, la nouvelle reste l’obligation de s’assurer contre les événements climatiques extrêmes pour les entreprises.
Ce sont les deux seules questions pertinentes concernant le climat et l’environnement dans le monde. loi de finances élaborée par le gouvernement Meloni pour 2024. Le gouvernement a approuvé le texte le 16 octobre en Conseil des ministres, puis a procédé aux derniers ajustements le week-end dernier. Le processus parlementaire commence avec la commission du budget et ne devrait pas prévoir – comme c’est le cas entre les alliés gouvernementaux – d’éventuels amendements de la majorité.
Budget 2024, le Fonds Climat épargné
Le seul changement substantiel par rapport aux avant-premières sur les projets de budget 2024 qui ont circulé ces dernières semaines est la suppression du (désormais ancien) article 69. Celui qui instaurait le « Fonds italien de coopération horizontale pour l’Afrique »un outil qui visait à couvrir le « octroi de financements pour la mise en œuvre d’interventions de coopération pour le développement dans les pays africains, en garantissant la priorité aux projets dans les secteurs agricole et solaire photovoltaïque ». Le Fonds a été financé à hauteur de 200 millions par an jusqu’en 2026 : 600 millions au total qui auraient été récupérés sur ceux alloués en 2021 par Draghi au Fonds italien pour le climat. L’objectif était d’accroître l’engagement italien en faveur des mesures d’adaptation et d’atténuation du changement climatique dans les pays du Sud.
L’idée du gouvernement avec le fonds pour l’Afrique était d’y mettre un premier morceau de ce qui devrait devenir ensuite le Plan Mattei, c’est-à-dire la stratégie de renforcement des partenariats avec les pays africains à travers un mélange de coopération, d’aide au développement, de soutien au développement économique (notamment dans le domaine énergétique). secteur). Recevoir en échange des accords pour renforcer la sécurité énergétique Italien (avec la perspective de faire de l’Italie la porte d’entrée du gaz et du pétrole africains vers l’Europe) et davantage d’engagement dans la lutte contre les flux migratoires. Véritable bête noire de cette première année de gouvernement, avec des nombres de débarquements revenant aux plus hauts niveaux des 10 dernières années.
Tout cela alors que le dossier énergétique grince aussi, entre autres coup d’Etat au Sahel qui contrecarrent les ambitions de création d’un corridor terrestre pour le gaz vers la Méditerranée, de nouvelles tensions en Libye qui réduisent les flux vers l’Italie via Greenstream et la question du Gaza ce qui, parmi les nombreux impacts mondiaux, gèle également le Les livraisons de gaz d’Israël à l’Egypte. Plaque tournante auprès de laquelle Rome s’approvisionne et élément important du plan de Draghi, hérité et poursuivi par Meloni, pour s’affranchir du gaz russe.
Assurance climat obligatoire à partir de l’année prochaine
Toutefois, les dispositions concernant l’obligation de s’assurer contre les événements extrêmes restent inchangées (sauf modification par le Parlement). Le budget 2024 introduit, à l’article 24, pour toutes les sociétés ayant leur siège social en Italie et l’obligation de s’inscrire auprès de la chambre de commerce, l’obligation de stipuler avant le 31 décembre « des contrats d’assurance pour couvrir les dommages matériels » qu’ils sont « directement causées par des catastrophes naturelles et des événements catastrophiques survenant sur le territoire national ». Le texte de la manœuvre précise la liste des événements pour lesquels une assurance est nécessaire : « tremblements de terre, inondations, glissements de terrain, inondations et débordements».
Le non-respect de ces règles peut coûter cher aux entreprises amende de 200 mille euros à 1 million. Et une pénalité en cas de dommages subis, avec moins d’aides de l’État à la reconstruction. Concernant le manque d’assurance, le budget 2024 précise : « Il est tenu compte de l’attribution des contributions, subventions ou avantages de nature financière provenant de ressources publiques, également en référence à ceux prévus pour des événements calamiteux et catastrophiques ».