Attente maximale avant le « procès du climat », qui atteint aujourd’hui la Cour suprême
Ce mardi est le donne D du climat en Espagne. La Cour suprême doit statuer sur le procès intenté par plusieurs organisations environnementales réclamant une plus d’ambition dans la réduction des émissions (de 23% à 55% en 2030). Il jugement météorologique C’est un contentieux sans précédent dans notre pays, qui pourrait s’aligner sur d’autres nations qui nous entourent dont les tribunaux ont déjà donné raison aux revendications de la société civile face à la passivité des gouvernements.
La tendance était marquée Pays-Bas en 2019avec la décision favorable à la plainte déposée par le fondation urgente, ce qui a forcé la révision des plans climat. Deux ans plus tard, la Cour constitutionnelle de Allemagne Il a qualifié les objectifs de la loi sur la protection du climat d' »insuffisants » et les a contraints à être revus à la hausse.
Quelque chose de semblable s’est produit la même année à Francedans l’appel affaire du siècledans laquelle le Tribunal administratif de Paris reconnu la responsabilité de l’État dans les « dommages écologiques » causés à cause de la crise climatique. Dans le Royaume-UniEntre-temps, la Cour suprême a imposé en 2022 la révision de la stratégie de zéro émission en 2050 car on considère que le gouvernement n’a pas fourni suffisamment de données pour l’évaluer.
La réaction en chaîne ne s’est pas fait attendre, avec procès climatiques en passes aussi disparates que Nouvelle Zélande soit Pakistan, qui a subi l’année dernière les pires inondations de son histoire. Selon les estimations de l’ONU, ils sont déjà plus de 5 000 conflits climatiques en cours dans 38 pays.
En Espagne, l’initiative a été lancée en 2020 par Greenpeace, Ecologistas en Acción et Oxfam Intermon (plus tard Fridays for Future, l’organisation de Greta Thunberg, et la Coordination des organisations pour le développement ont rejoint). Les plaignants réclamaient manque d’ambition du Plan National Intégré Énergie Climat (PNIEC), qui prévoyait une réduction des émissions de 23 % par rapport à 1990 à la fin de cette décennie.
Les cinq associations environnementales demandent de relever la barre de la réduction des émissions à 55%, sur la base des derniers rapports du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC). Les plaignants soulignent que l’objectif fixé à l’époque par le gouvernement ne correspond pas à l’engagement de « poursuivre les efforts » pour maintenir l’augmentation globale de la température mondiale en dessous 1,5 C, fixé par l’Accord de Paris de 2015.
« Une phrase d’appréciation dans le essai climatique être non seulement un succès judiciaire dans la lutte contre le changement climatique », prévient Jaime Doreste, avocat des organisations demanderesses. « Une étape énorme peut également être posée dans les obligations des pouvoirs publics de sauvegarder le patrimoine naturel et la qualité de l’environnement, et le devoir de vigilance et de garantie des droits de l’homme. »
Lorena Ruiz Huertaun autre avocat qui représente les organisations, assure que le procès est fondé sur « arguments juridiques solides« , y compris la doctrine de la Cour européenne des droits de l’homme et la jurisprudence européenne avec des affaires aux Pays-Bas, en Allemagne et en France.
L’allégation est également fondée sur « la meilleure preuve scientifique« , des rapports du GIEC, aux études sur « l’écart d’émissions » du Programme des Nations Unies pour l’environnement ou les estimations de l’Agence météorologique nationale. Les impacts récents de la crise climatique en Espagne (sécheresse, vagues de chaleur, inondations) sont également répertorié comme preuve de la besoin urgent de réduire les émissions de CO2.
Au milieu du compte à rebours de la décision de la Cour suprême, le soi-disant Manifeste scientifique pour l’urgence climatiqueappelant à des « actions énergiques » et rappelant que les mesures politiques convenues jusqu’à présent – au niveau européen et international – signifieraient une hausse de la température de 3,2 degrés d’ici la fin du siècleavec des conséquences catastrophiques.