La Chine devant l’UE et les États-Unis
L’Occident contraint de courir après le recyclage des matières premières critiques
(Rinnovabili.it) – La Chine sera le premier pays au monde à devenir indépendant de la nécessité d’extraire des matières premières essentielles pour les batteries. Le recyclage des matières premières critiques en fait, sa croissance sera beaucoup plus rapide dans ce pays asiatique qu’en Europe et aux États-Unis.
C’est ce que prédit une étude de l’Université de Münster, qui a analysé l’évolution de la demande des trois matières premières les plus importantes pour les batteries. Il s’agit de lithium, cobalt et nickel. Les experts ont évalué quand cet objectif sera entièrement atteint par le recyclage en Europe, aux États-Unis et en Chine. La conclusion est que le Dragon sera le premier à atteindre l’objectif d’unéconomie circulaire des batteriessuivi du vieux continent et enfin des USA.
Les États-Unis et l’UE sont à la traîne de plus d’une décennie par rapport à la Chine
Les résultats de ces travaux sont publiés sur Ressources, conservation et recyclage. En détail, ils montrent que La Chine devrait être en mesure de s’approvisionner en lithium issu du recyclage d’ici 2059. L’Europe et les États-Unis n’y parviendront cependant pas avant 2070. En ce qui concerne le cobalt, on s’attend à ce que le recyclage satisfasse la demande chinoise après 2045. En Europe, il s’étendra jusqu’en 2052 et aux États-Unis au plus tôt en 2056. Enfin, pour nickel, Pékin pourra recycler tout ce dont il a besoin à partir de 2046, suivi par l’Europe en 2058 et les Etats-Unis à partir de 2064.
Selon les chercheurs, cela pourrait faire encore mieux. Une électrification plus rapide de l’industrie automobile pourrait donner un coup de pouce. Plus les véhicules électriques arrivent sur le marché, plus vite les batteries seront disponibles en grande quantité pour être recyclées. En plus, tu pourrais aussi bien réduire la taille des accumulateurs pour améliorer l’utilisation des matières premières secondaires. Une autre possibilité serait d’éviter d’utiliser les batteries comme accumulateurs stationnaires, mais cela entrerait en conflit avec d’autres applications et technologies de décarbonation.