EL PAÍS

La Generalitat donne l’approbation environnementale à 61 projets qui permettront à plus de la moitié de l’énergie produite d’être verte

L’installation d’énergie photovoltaïque, tant pour l’autoconsommation que pour les parcs, a connu une croissance exponentielle au cours des trois dernières années qui se poursuivra pendant encore au moins trois ans.Kai Forsterling (EFE)

Le gouvernement valencien a émis une évaluation environnementale favorable pour un total de 61 projets qui permettront, lorsqu’ils seront opérationnels, à plus de la moitié de l’énergie produite dans la Communauté valencienne d’être d’origine renouvelable. Ces projets, qui représentent un investissement de 859 millions d’euros et produiront 1 356 mégawatts, produiront une énergie équivalente à ce que 678 000 foyers consomment en un an. C’est ce qu’a expliqué le président de la Generalitat, Ximo Puig, après avoir tenu une réunion de travail avec le ministre de l’Économie durable, Rafa Climent ; la ministre de l’Agriculture et de la Transition écologique, Isaura Navarro, et la responsable de la Politique territoriale, Rebeca Torró.

Puig a avancé que tous les projets qui répondaient aux exigences avaient déjà la déclaration d’impact environnemental ou les permis nécessaires à sa mise en œuvre, ce qui nous permet d’affirmer que la Generalitat a examiné tous les dossiers « en temps et en forme » et a respecté les délais établis par le ministère de la Transition écologique pour le 25 janvier. « Aucune garantie ne sera délivrée à aucun promoteur », a souligné Puig en référence au blocage qui a provoqué il y a quelques mois la demande de l’Administration aux promoteurs d’une étude paysagère pour obtenir la déclaration d’impact environnemental dont le gouvernement a besoin pour aller de l’avant.

Le chef du Consell a indiqué en ce sens que l’engagement en faveur des énergies renouvelables se traduit par une « meilleure compétitivité pour les entreprises » et par le « renforcement de l’État-providence », et a ajouté que la lutte contre le changement climatique passe par l’arrêt de la dépendance aux énergies fossiles .

Les trois ministères ont analysé au total 107 dossiers soumis à l’objectif fixé pour ce 25 janvier, et plus de 50% ont passé cette phase de traitement. Sur les 46 restantes, 31 ont obtenu une évaluation défavorable et 15 n’ont pas prospéré en raison du retrait des entreprises.

L’énergie renouvelable et non renouvelable actuellement installée dans la Communauté valencienne s’élève à 8 317 mégawatts (MW). Sur ce total, après les objectifs fixés pour ce mois de janvier, plus de la moitié (5 323 MW) de la production énergétique de la Communauté valencienne sera d’origine renouvelable, puisque les projets représentent 1 356 MW, la puissance à installer en attendant l’autorisation de du ministère est de 1 123 MW, les centrales renouvelables déjà installées génèrent 2 372 MW et l’autoconsommation en fonctionnement représente 472 MW supplémentaires.

Puig a indiqué que le bilan de la mise en place d’installations d’autoconsommation est « très positif », car elles représentent « un élément clé du nouveau modèle énergétique » déjà présent dans quelque 50 000 foyers valenciens.

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La Communauté valencienne doit produire 10 000 mégawatts d’énergie renouvelable d’ici 2030, dont environ 6 000 grâce à des centrales photovoltaïques et le reste grâce à l’énergie éolienne. Actuellement, il y a 1 700 mégawatts autorisés, donc l’objectif est loin. La Generalitat a voulu accélérer le traitement des projets, dont beaucoup ont été bloqués au ministère de la Politique territoriale en raison d’objections de la Direction générale du paysage, entre les mains de Compromís, qui ont exigé des études de paysage que le bureau du procureur de la Generalitat n’a pas jugé nécessaire.

Les différentes interprétations au sein de la Generalitat du décret 14/2020, qui réglemente les projets d’énergies renouvelables, ont suscité il y a quelques mois polémique et alarme au sein du gouvernement régional car il a créé un bouchon qui a mis en danger les promoteurs de ces centrales en franchissant avec succès ce 25 janvier le premier jalon imposé par le Ministère de la Transition Ecologique, qui impose une Déclaration d’Impact Environnemental (DIA) pour chaque projet.

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