EL PAÍS

La hausse des prix, le problème qui inquiète le plus les Espagnols

Le baromètre 40dB ultime. pour Jiec et SER montre que l’inflation est la principale préoccupation des Espagnols : 70,5% disent qu’elle les inquiète « beaucoup », et 24,3%, « assez ». En avril, les prix ont rebondi de 4,1% par rapport à l’an dernier, soit huit dixièmes de plus qu’en mars, selon l’Institut national de la statistique (INE). La sécheresse pourrait également rendre certains aliments plus chers en fonction de la façon dont elle affecte les différentes exploitations.

Après l’inflation, la deuxième place des préoccupations des Espagnols est occupée par les inégalités sociales (88% sont très ou assez inquiets) ; viennent ensuite le coût du logement (85,5 %) et le chômage (85 %). Le changement climatique occupe la cinquième position (79,7 %) ; la guerre en Ukraine, la sixième (75,5 %) ; et l’immigration, septième place 62,7%).

Interrogé sur les partis qui pensent pouvoir mieux traiter chacun de ces problèmes, le PSOE est le favori pour aborder les questions liées aux prix des logements (20,7%), aux inégalités sociales (20,6%), au changement climatique (19,4%) et aux conséquences de la guerre. en Ukraine (21,9%). Le PP reçoit la confiance de plus de répondants pour faire face à l’inflation (22,5%) et au chômage (23,5%). Vox prédomine parmi ceux qui voient l’immigration comme un problème (21,5%).

Cependant, un pourcentage élevé d’Espagnols pensent qu’« aucun » parti n’est meilleur qu’un autre pour résoudre ces problèmes : dans le cas de l’inflation, 21 % ; dans le logement, 20,4% (seulement trois dixièmes de moins que ceux qui pointent vers le PSOE). L’option « aucun » est d’ailleurs majoritaire lorsqu’on demande quel parti est le mieux placé pour faire face aux conséquences de la guerre en Ukraine et au changement climatique.

Concernant la situation économique des Espagnols, seuls 5,3% déclarent pouvoir « économiser beaucoup d’argent chaque mois ». Le groupe majoritaire (40,2 %) dit épargner « peu » ; 33,7% affirment être arrivés « parfaitement », et 17,5% restent dans une situation économique délicate : 10,5% ont dû « faire levier sur l’épargne » pour faire face aux dépenses du quotidien et 7% ont été contraints à l’endettement.

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