Le déversement d'Aznalcllar, une bombe à retardement aux effets qui a atteint Almera

Le déversement d’Aznalcllar, une bombe à retardement aux effets qui a atteint Almera

    Le déversement de la mine d’Aznalcllar, à Séville, a été un bombe à retardement dont les conséquences se firent sentir dans l’autre sommet de l’Andalousie. Les effets de la plus grande catastrophe environnementale subie dans la communauté et la seconde après le déversement du Prestige sur la côte galicienne en avril 1998 ont atteint la province d’Almera.

    Le guillemet appartient au directeur technique du Bureau de restauration créé par le gouvernement andalou, un travailleur de la Société de gestion de l’environnement (Egmasa) et un médecin en décontamination des sols pour l’exploitation de la pyrite.

    José Luis S. a témoigné ce mardi en tant que témoin dans le procès qui se tient depuis la semaine dernière devant le tribunal de première instance numéro 11 de Séville à la demande de la Junta de Andalucía, qui revendique Boliden, la multinationale suédoise qui possédait alors de l’acompte, la facture de 89,8 millions euros correspondant à la remise en état de la zone touchée par le déversement toxique.

    Ce spécialiste a détaillé comment la stratégie de récupération de la qualité des sols contaminés par les boues déversées du bassin minier a été conçue et comment elles ont été prises des mesures constamment et autant de couches de terre ont été enlevées que nécessaire.

    S’il ne l’avait pas fait, précise ce témoin, les boues se seraient retrouvées dans le aquifères et l’estuaire du fleuve Guadalquivir. Une telle contamination, a-t-il prévenu, aurait été une bombe à retardement.

    L’impact »

    Aujourd’hui, le responsable de la société de conseil en environnement que la Junta de Andalucía a embauchée après le déversement pour prendre en charge le déversement a également témoigné devant le juge. le suivi de l’impact de l’accident, préparer des rapports avec ce contenu et il pourrait être délimité de cette façon.

    Antonio Carbajal a souligné la couverture médiatique de la catastrophe d’Aznalcállar et comment les gros titres propageant la contamination à l’ensemble de la communauté ont été écrits. Cela a causé, a ajouté Carbajal, qu’il y avait annulation des réservations touristiques même dans la province d’Almera.

    D’autre part, un rapport commandé à l’audit Ernst&Young par la société minière Boliden Apirsa indique que le montant des dépenses et des pertes de la société à la suite de la rupture de la mine et des travaux de récupération dans la région s’élevait à 115 millions d’euros.

    Le rapport, préparé en 2003, était dirigé par Robert Gibb, le premier des témoins proposés par la société dénoncée qui comparaît au procès, qui a expliqué que le montant des dépenses de recherche, de projets et de travaux s’élevait à 45,8 millions d’euros et que ce montant, environ 30 millions, a servi à sceller le radeau.

    Pour les travaux d’évacuation des boues, Boliden a alloué environ 31 millions d’euros, puisque, comme l’a expliqué l’auditeur, l’entreprise était chargée de la nettoyage côté nord touchés, quelque 2 800 hectares sur un total de 4 600 touchés.

    Le reste du coût jusqu’à la réalisation des 115 millions n’a pas été précisé par l’auditeur bien que dans le rapport qu’il a préparé en 2003, il soit indiqué qu’ils se réfèrent à une autre série de pertes qui ont été générées en plus d’une série d’actions extérieures au déversement mais liées à celles-ci qui sont également calculées.

    Boliden n’a pas laissé traîner la Junta de Andaluca, elle n’a pas abandonné, a souligné l’auditeur, qui a tenu à préciser qu’en dépit d’être une commission, elle a toujours eu la liberté d’action.

    A lire également