Le gouvernement ne parvient à attribuer que 177 MW dans son enchère renouvelable, mais 66 % sont abandonnés

Le gouvernement ne parvient à attribuer que 177 MW dans son enchère renouvelable, mais 66 % sont abandonnés

Le gouvernement a attribué 177 mégawatts d’énergie renouvelable, soit 34 % d’une enchère de 520 MW. Les 340 MW abandonnés Ils se sont retrouvés sur des offres avec des prix supérieurs au maximum autorisé. La technologie la plus touchée était le solaire thermique, qui disposait d’une réserve minimale de 220 MW, et du secteur, ils transmettent leur inquiétude.

Sur les 177 MW attribués, 146 correspondent à la biomasse et 32 ​​MW au photovoltaïque distribué localement. Le ministère de la Transition écologique a célébré l’augmentation de la première de ces sources de production, puisque, étant une technologie synchrone, elle peut produire lorsque le système est stressé et que d’autres sources intermittentes, comme l’éolien ou le solaire, n’entrent pas.

« La vente aux enchères s’est déroulée dans un scénario économique marqué par la guerre en Ukraine qui a conditionné les offres des participants et les résultats », détaille un communiqué de Miteco. « La situation actuelle, avec une inflation élevée, des taux d’intérêt en hausse et des tensions sur les prix des matières premières et des équipements, a amené les participants à présenter des offres supérieures au prix maximum admis par les règles de l’enchère », explique le même document.

Ainsi, la biomasse a été adjugée à un prix moyen pondéré de 93,09 euros par mégawattheure, avec un maximum de 108,19 et un minimum de 72,38. « Ce sont des prix plus élevés que ceux des autres énergies renouvelables », reconnaît l’agence, « mais la biomasse est une technologie maîtrisable, qui peut produire quand il le faut et facilite le fonctionnement du système électrique de par sa nature synchrone ». Ils rappellent également sa « valeur ajoutée significative de création d’emplois, principalement en milieu rural, et d’aide à la gestion et à la valorisation des déchets forestiers et agricoles ».

Parallèlement, les 31 MW accordés aux installations solaires photovoltaïques locales, d’une puissance égale ou inférieure à 5 MW, ont été clôturés au prix de 53,88 euros, avec un maximum de 62,5/MWh et un minimum de 44,98/MWh.

Protermosolar, patron de la filière solaire thermique, a pour sa part répondu par un autre communiqué dans lequel il s’est dit « énormément préoccupé », puisque sa technologie « est la seule renouvelable qui puisse vraiment réduire la dépendance au gaz ». L’association s’est mise « à la disposition du Miteco » pour concevoir la prochaine vente aux enchères.

« L’enchère du 25 octobre, dans le domaine du solaire thermique, a été désertée, car les prix proposés ont été supérieurs au prix maximum acceptable, dit prix de réserve », résume l’organisme. « La valeur de la technologie solaire thermique ne doit pas être mesurée exclusivement par le coût de l’énergie produite, car son rôle, grâce à son stockage et sa capacité à réduire les rejets, est essentiel pour que le système atteigne des taux élevés de pénétration des énergies renouvelables intermittentes », a déclaré le déclaration continue.

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