L'irrigation «illégale» de Doana a été financée par des fonds européens pendant la phase du PSOE dans la junte

L’irrigation «illégale» de Doana a été financée par des fonds européens pendant la phase du PSOE dans la junte

    La Junta de Andalucía a subventionné l’installation de nouvelles serres dans la couronne nord de Doana après l’année 2004, qui est la date de référence à partir de laquelle ils ont interdit les nouveaux irrigués rétroactivement dans le Plan Fraise approuvé en 2014.

    LE MONDE a eu accès à l’un des subventions approuvé pour une jeune agriculteurqui a obtenu une subvention de 26 000 euros pour la construction d’une serre et l’achat des machines nécessaires pour pomper l’eau du sous-sol pour l’irrigation, le tout à la charge du Fonds européen d’orientation et de garantie agricole (FEOGA), dans le cadre un contexte de promotion de l’agriculture et de l’irrigation dans les régions de Condado et Andvalo Huelva.

    Le gouvernement de Manuel Chaves ne semblait alors pas préoccupé par l’extraction de l’eau de la aquifère qui alimente Doana, étant donné que le Parti socialiste a continué à promouvoir la croissance des hectares irrigués dans ses environs et à rendre cet engagement électoralement rentable.

    Le paradoxe est que la subvention susmentionnée a été accordée en 2005. Cependant, lorsque le plan forestier de la Couronne nord de Doana a été approuvé en 2014, il a déterminé quelles terres sont irrigables et lesquelles ne le sont pas, il a utilisé comme carte de référence celle faite à partir d’un espace photos des cultures prélevées dans année 2004, de sorte que seule l’irrigation était autorisée pour les cultures déjà en activité cette année-là. En d’autres termes, la junte a refusé l’irrigation à toutes les fermes supposées installées après cette date, alors que le gouvernement socialiste de Manuel Chaves avait financé leur installation avec des fonds de l’Union européenne.

    Ce contradiction a été dénoncé à plusieurs reprises par les agriculteurs qui pointent du doigt injustice ce qui, selon lui, a été commis avec eux lorsqu’ils ont été écartés de la régularisation de 2014, malgré le fait que leurs cultures n’étaient pas installées en dehors de la loi mais bénéficiaient même de subventions publiques.

    L’aide à laquelle EL MUNDO a eu accès porte la signature du délégué provincial à l’agriculture et à la pêche de la Junta de Andaluca, José Manuel Lápez Pérezen date du 24 juin 2005, étant administrateur isaas perez saldaa (décédé en 2021).

    L’aide accordée était d’un montant total de 26 868 euros, avec un paiement direct de 22 000 euros, le reste étant versé sous forme de bonification d’intérêts sur un prêt accordé pour couvrir l’investissement total de 56 069 euros.

    La documentation précise qu’il s’agit d’un jeune agriculteur pour la première installation d’une culture de plein air / serre. Parmi les dépenses accréditées figure la construction d’un radeau étanchel’installation d’irrigation localisée ou l’achat d’une pompe à eau.

    Toutes les cultures n’ont pas été étendues irrégulièrement et en dehors des procédures, insistent les irrigants, qui entendent démontrer que le Plan Couronne Nord a engagé en beaucoup de contradictions qui ont laissé certains irrigants sans défense, conséquence d’une politique erratique de la part des gouvernements socialistes.

    Les promesses électorales du PSOE

    Une autre preuve de la promotion de l’irrigation dans la région après la photo de 2004 sont les promesses électorales des socialistes andalous pour les élections régionales et générales de la même année. Avec la devise L’Andalousie grandit, le PSOE a distribué des brochures à Huelva dans lesquelles il s’engageait par écrit à promouvoir l’accès des jeunes à l’agriculture en irriguant 20 000 hectares dans la région de Condado et Andvalo, dont le barrage d’alcolea (dont les travaux sont actuellement paralysés par le ministère de la Transition écologique), le canal de Trigueros, La Coronada, Pedro Arco et Corunjoso.

    Il est très grave que des organisations environnementales disent qu’il y a eu un croissance incontrôlée et illégalelorsque la Junta de Andalucía et l’Union européenne ont stimulé cette croissance avec de l’argent public et en échange d’un revenu électoral pendant des années, affirme Julio Diazporte-parole de la Plateforme de Défense des Irrigués du Département.

    LE CONSEIL DU CUADR MARTELE LA CARTE POUR TRANQUILLER L’UE

    En 2014, l’Union européenne a lancé une procédure judiciaire contre l’Espagne pour ne pas avoir pris de mesures en raison du tarissement de Doana. C’est alors que le Conseil a réagi et a tenté de réduire le nombre d’hectares irrigués au prix de la violation des droits de nombreux agriculteurs, a déclaré Julio Díaz, porte-parole de la Plate-forme de défense des irrigants du comté. Ils voulaient quadriller la carte à coups de marteau pour cacher leur responsabilité dans l’augmentation des récoltes, ajoute-t-il.

    Le Plan prévoyait la mise en place d’un bureau technique pour résoudre ces injustices, mais la réalité est qu’il n’a jamais été créé, et les ressources sont évaluées par les techniciens du conseiller, qui se limitent à vérifier si la terre apparaît cultivée sur la photo prise en 2004, sans entrer dans d’autres circonstances.

    Le projet de loi présenté au Parlement par le PP et Vox ne va pas jusqu’à quantifier combien d’hectares ils pourraient démontrer qu’ils ont un droit légitime à être reclassés comme irrigables. Mais la présidente de la Junte, Juanma Moreno, est venue parler au Parlement des 700 hectares et des 1 500 agriculteurs victimes de la régularisation incomplète et arbitraire (de 2014).

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