3,9 milliards pour les batteries, le photovoltaïque et l’éolien
¼ de l’aide d’État approuvée ira à la gigafactory de Northvolt en Allemagne
(Rinnovabili.it) – Quatre milliards d’euros pour sécuriser le La transition verte en Europe de la concurrence avec les États-Unis et la Chine. Au centre, des batteries pour voitures électriques, des modules photovoltaïques, des éoliennes, des pompes à chaleur et les matériaux critiques nécessaires à leur construction. C’est la décision décidée hier par la Commission en donnant son feu vert à deux plans d’aides d’État destinés à l’Allemagne et à la France.
« La production de composants carboneutres en Europe présente un intérêt stratégique pour l’économie et la société européennes. Il est extrêmement important d’atteindre nos objectifs en matière de mobilité propre, de durabilité et de compétitivité. », il a souligné le vice-président de l’exécutif européen chargé de la concurrence Margrethe Vestager.
Une injection de 3,9 milliards dans la transition verte en Europe
Un quart des aides d’État – un total de 3,9 milliards d’euros – approuvées par la Commission atteindront Northvolt des caisses de l’Allemagne. L’entreprise suédoise pourra ainsi investir dans la création d’une gigafactory à Heide. Les 902 millions d’euros, dont 700 non remboursables, permettront de dynamiser la production de batteries pour véhicules électriques avancés et à haut rendement. une capacité annuelle de 60 GWh, suffisante pour 800 000 à 1 million de voitures électriques par an, en fonction de la taille de la batterie. Le démarrage de la production est prévu pour 2026 et la pleine capacité de production en 2029.
« L’aide permettra aux investissements de Northvolt dans une gigausine pour produire des batteries de véhicules électriques en Europe plutôt qu’aux États-Unis. Il s’agit de la première mesure individuelle approuvée conformément à la possibilité exceptionnelle prévue dans le cadre temporaire de crise et de transition. Cela permet d’accorder davantage d’aide si l’investissement risque d’être détourné de l’Europe en raison de la disponibilité de subventions étrangères. »a souligné Vestager.
Les 2,9 milliards restants approuvés par la Commission pour soutenir la transition verte de l’Europe concernent plutôt des aides d’État de la France à une série d’industries à travers les Alpes. Le motif prend la forme de les crédits d’impôt à quelles entreprises actives dans la production pourront accéder batteries, panneaux solaires, éoliennes et pompes à chaleury compris les composants clés nécessaires à ces produits et leurs matières premières critiques.