Riscaldamento globale nell’Artico: ci fa sforare gli 1,5°C 5 anni prima

ça nous fait dépasser les 1,5°C 5 ans plus tôt

L’étude de l’UCL est publiée dans Earth Systems Dynamics

(Rinnovabili.it) – Aujourd’hui, l’Arctique se réchauffe 4 fois plus vite que la moyenne mondiale, mais cette dynamique ne se limite pas à la région. Les taux de réchauffement climatique au-delà du 66e parallèle nord auront en effet des conséquences mondiales : ils nous feront dépasser le seuil de 2 degrés fixé par l’Accord de Paris 8 ans à l’avance et celui de 1,5 degré 5 ans plus tôt, par rapport à un scénario dans lequel le réchauffement climatique dans l’Arctique se déplace à la même vitesse que le reste de la planète.

Ceci est soutenu par une étude menée par une équipe de scientifiques de l’UCL e publié sur Dynamique du système terrestre. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont construit un modèle climatique qui ne prend pas en compte Amplification arctique, le phénomène de rétroaction positive qui sous-tend l’accélération du réchauffement climatique dans l’Arctique. Et ils ont comparé les dates de dépassement des seuils de 1,5 et 2 degrés prédites par le modèle avec celles résultant des tendances de température observées dans le monde réel.

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Dans les modèles qui ne tiennent pas compte du réchauffement accéléré de l’Arctique, les seuils de l’Accord de Paris sont respectivement dépassés 5 et 8 ans plus tard par rapport aux dates de convergence des consensus scientifiques sur la base des températures actuelles, soit 2031 et 2051.

« Le changement climatique dans l’Arctique est souvent négligé par les décideurs politiques car la majeure partie de la région se situe en dehors des frontières nationales. Notre étude montre l’impact de l’Arctique sur les objectifs mondiaux tels que l’Accord de Paris et, espérons-le, attire l’attention sur la crise qui se déroule déjà dans la région. »il prétend Robbie Mallett, co-auteur de l’article scientifique. En revanche, les impacts dans la région arctique sont particulièrement graves à l’échelle locale. Et ils pourraient le devenir bien davantage à l’avenir, étant donné qu’un niveau de réchauffement climatique de 2 degrés sur la planète se traduit par des températures moyennes 4 degrés supérieures à celles de la période préindustrielle dans l’Arctique, qui peuvent augmenter jusqu’à +7°C pendant la saison hivernale.

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