les requins

Dauphins, baleines, requins… Des mesures à prendre face à la « chasse » dans les océans

La durabilité de nos océans est étroitement liée à l’état des êtres vivants qui les habitent. De nombreuses espèces sont en danger du fait des actions de l’homme, comme la chasse massive des dauphins pour leur alimentation (et surtout leur vente aux delphinariums), des baleines pour leur viande ou à usage cosmétique, des requins juste pour leur aileron…

La santé de nos océans n’est plus marquée par la contamination, l’acidification et la surexploitation. Ces espèces et d’autres sont menacées par les actions de l’homme pour des raisons suspectes. Afin de croître durablement, nous devons connaître et éviter ces pratiques qui mènent diverses espèces au désastre :

Le danger caché des delphinariums

Des meurtres comme ceux des îles Faro (Danemark) ou de Taiji (Japon) sont une exécution aveugle de dauphins. Bien que ces petits cétacés ne soient pas (encore) menacés d’extinction, leur nombre diminue sur l’ensemble de la planète. De plus, une question morale est soulevéepuisque ces animaux sont connus pour leur intelligence et leur sociabilité, ils ont même interagi avec les humains lors de nombreux cas documentés.

Dans le cas du Danemarkil existe une tradition de tuant entre 1000 et 2500 dauphins, pour célébrer la jeunesse de l’île devenue adulte. C’est une célébration cruelle qui profite de la confiance que ces dauphins baleines portent aux humains.

Les dauphins ne peuvent pas survivre en captivité
La les raisons de cette tuerie de masse au Japon ne sont pas claires. Des milliers de dollars sont payés par les delphinariums du monde entier pour ces animaux, qui met le problème en lumière. Puisqu’il a été prouvé que manger ces animaux est malsain (ils transportent un niveau dangereusement élevé de substances telles que le mercure), cela montre que la cause est en fait le gain personnel de leur vente aux delphinariums du monde entier.

*Voir la vidéo du documentaire primé aux Oscars « The Cove »

Que se cache-t-il réellement derrière la soupe aux ailerons de requin ?

Encore une fois, les croyances populaires de certains pays asiatiques déciment une espèce à un rythme effréné. Dans les restaurants du monde entier, la « soupe d’ailerons de requin » est servie comme mets délicat. Entente comment se fait cette pêche et les conséquences pour l’espèceest fondamental pour ne pas consommer ces produits, qui sont obtenus dans un manière cruelle et insoutenable : ‘Shark finning’.

Finning
Dans cette pratique, les requins sont capturés et leurs ailerons sont extraits alors qu’ils sont encore vivants. Une fois cette opération terminée, ils sont rejetés à l’eau encore vivants, où ils subissent une mort lente et douloureuse. Cette méthode de capture est si sérieuse que c’est interdit dans l’union européennemais elle est toujours légale dans de nombreux autres endroits d’où provient cette soupe que l’on voit sur les menus des restaurants du monde entier.

Une autre raison de cette pêche aveugle est la croyance en la tradition médecine chinoise que le le cartilage de requin a des propriétés bénéfiques.

Chasse à la baleine à des fins « scientifiques »

Les juges de la Cour internationale de justice ont décidé de mettre un terme à la chasse à la baleine par le Japondans une décision historique qui a été annoncée le 31 mars 2014 et qui coïncide avec la préoccupation internationale croissante pour le statut de cette espèce.

Sous prétexte de « recherche scientifique », depuis 1987, le Japon capture en moyenne 400 baleines chaque année dans l’Antarctique, selon l’Agence japonaise de la pêche. Dans 2008, ils ont capturé un total de 679. Cependant, leurs captures annuelles est tombé à 103 en 2012 en raison deselon le gouvernement japonais, les activités des groupes écologiques pour protester contre la chasse de cette espèce.

Les cétacés interagissent avec l'homme

Ainsi, cette année marque une étape importante dans la protection de cette espècegrâce à la pression internationale et à une prise de conscience de la durabilité de nos océans.

Que pouvons-nous faire? La connaissance et la sensibilisation sont essentielles

– De notre position de citoyens soucieux du développement durable et de l’environnement, nous devons d’abord être conscient des niveaux de consommation que nous générons en faisant pression sur les ressources de la planète, et modifions cette consommation pour la réduire.

Consommation responsable est fondamental pour changer les choses au niveau local et global, et cela comprend également une version éthique.

– Vérifier si les produits que nous consommons, par exemple les cosmétiques, contiennent des dérivés de baleines, ne pas visiter les delphinariums ou autres lieux où ils présentent des espèces qui ne survivent pas en captivité, ou si nous ne connaissons pas leur origine, ou éviter les produits comme la soupe aux ailerons de requin , une fois qu’on sait comment il est obtenu et les conséquences qu’il a pour l’espèce, sont de petites actions qui peuvent apporter de grands changements.

– Aussi, toutes ces espèces que nous avons citées, contiennent très niveaux élevés de mercureils sont donc potentiellement dangereux pour la consommation humaine.

En résumé, être conscient de ce que nous consommons, poser des questions au-delà de la surface et informer les autres, afin d’être conscient de la manière dont nous pouvons continuer à nous développer de manière durable et équilibrée dans le respect de l’environnement.

A lire également