La COP28 se termine, marquant le début de la fin des énergies fossiles

La COP28 se termine, marquant le début de la fin des énergies fossiles

Après des années passées à me concentrer sur la balle, COP28 montre enfin le pistolet fumant. Après des décennies de discussions sur les émissions de gaz à effet de serre, l’accord final du sommet de Dubaï mentionne expressément s’engager sur la voie de l’abandon des combustibles fossilesles coupables du changement climatique.

Maintenant que l’événement est terminé, penchons-nous sur les décisions, accords et conclusions les plus importants issus de ce sommet sur le climat.

À quoi s’attendre dans cet article :

Nouvelle étape importante à la COP28 : abandonner les combustibles fossiles

À un moment charnière pour la santé de notre planète, les dirigeants mondiaux, les scientifiques et les militants se sont réunis de nouveau pour la 28e Conférence des Parties (COP28).

Cette réunion annuelle, organisée par la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), transcende une simple conférence ; il s’agit d’un appel mondial à l’action, d’une opportunité d’examiner les progrès réalisés et de fixer des objectifs plus ambitieux pour lutter contre le changement climatique.

Quelle a été l’étape marquante de cette année ? La référence explicite aux énergies fossiles dans l’accord final. Après avoir prolongé le sommet d’une journée supplémentaire pour parvenir à une résolution satisfaisante pour toutes les parties, les près de 200 pays réunis aux Émirats arabes unis (EAU) ont convenu de « s’éloigner » des combustibles fossiles.

« Les près de 200 pays réunis aux Émirats arabes unis (EAU) ont convenu de « s’éloigner » des combustibles fossiles.

La question qui a prolongé les négociations était de décider quel verbe accompagnerait cette déclaration. Le première ébauche de l’accord finalrédigé par la présidence de la COP28, faisant référence à « réduire. » Cependant, les nations les plus ambitieuses ont demandé de formuler cela comme « éliminant progressivement » leur utilisation et leur production..

Le texte final propose une transition juste, organisée et équitable des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques. L’objectif est d’accélérer la mise en œuvre des mesures au cours de cette décennie cruciale pour atteindre zéro émission nette d’ici 2050.

3×2 : tripler les énergies renouvelables et doubler l’efficacité énergétique

Un autre point inchangé souligne la nécessité de continuer à promouvoir les énergies renouvelables. Cette décision s’aligne sur le rapport publié en octobre par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), qui se concentre sur tripler les énergies renouvelables et doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030 limiter la hausse des températures aux 1,5 degrés fixés par l’Accord de Paris, un sujet exploré dans cet article.

Un autre point qui reste inchangé est la nécessité de continuer à promouvoir les énergies renouvelables. Cette décision s’appuie sur le rapport publié en octobre par l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Ce document se concentre sur tripler les énergies renouvelables et doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030 limiter la hausse des températures aux 1,5 degrés fixés par l’Accord de Paris. Un sujet que nous abordons dans Cet article. D’ici six ans, les énergies renouvelables devraient constituer 77 % de la capacité totale installée et 68 % de la capacité générée.

« D’ici six ans, les énergies renouvelables devraient constituer 77 % de la capacité totale installée et 68 % de la capacité générée. »

Si la déclaration propose également l’énergie nucléaire et les technologies de réduction et d’élimination du CO2, telles que la séquestration, l’utilisation et le stockage du carbone, ainsi que la production d’hydrogène à faibles émissions, elle plaide également pour la fin des subventions aux combustibles fossiles et la réduction des émissions de méthane.

Les mesures restent volontaires, sans obligation légale. En annonçant le document final, le président de la COP28 Sultan al-Jaber stressé, « Cet accord ne sera efficace que dans la mesure où il sera mis en œuvre. » Et d’ajouter : « Nous sommes ce que nous faisons, pas ce que nous disons. Nous devons prendre les mesures nécessaires pour transformer cet accord en actions concrètes.»

Ce qui est tout à fait clair, c’est l’engagement de longue date de certaines entreprises du secteur privé à conduire des changements essentiels : « Le capital et la technologie nécessaires au remplacement des combustibles fossiles sont disponibles et accessibles. » Souligné José Manuel Entrecanalesprésident d’ACCIONA, lors d’une des conférences du sommet.

Nous assistons à un essor des énergies renouvelables et l’élimination progressive des combustibles fossiles du système électrique est à notre portée. Il incombe désormais aux gouvernements d’exploiter ce potentiel et de mettre en œuvre des politiques qui conduiront à une véritable décarbonisation de l’économie.

Le sommet de Dubaï représente un moment charnière dans la lutte contre le changement climatique, en intégrant explicitement les combustibles fossiles dans l’accord final. Le défi à venir consiste à traduire ces aspirations en actions tangibles et percutantes. Le temps presse, alors que 2030 n’est que dans six ans. Il est impératif d’agir.

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