Le Conseil demande à l'État de décharger afin que les gicleurs passent la rivière Guadiamar avec de l'eau

Le Conseil demande à l’État de décharger afin que les gicleurs passent la rivière Guadiamar avec de l’eau

    La Junta de Andalucía a envoyé une lettre à la Confédération hydrographique du Guadalquivir (CHG), dépendante du gouvernement central, dans laquelle elle demande la rejet d’eau del Agrio pour la célébration du pèlerinage Roco.

    Des sources du Ministre de la Présidence ont expliqué à EL MUNDO que la requête du Conseil vise à «assurer la sécurité et la santé des animaux » et rappelez-vous qu’il est essentiel de maintenir un minimum de filière écologique dans les rivières

    Le passage de la rivière Guadiamar à la hauteur du Vado del Quema (Aznalcázar) par les pèlerins est l’une des images les plus reconnues du chemin vers le village de Roco, car le « baptême » symbolique des nouveaux pèlerins y a lieu.

    La Confédération hydrographique du Guadalquivir a expliqué à ce journal qu’elle est disposée à étudier la demande tant qu’elle peut coïncider avec une déchargement que prévu en mai pour l’irrigation agricole, selon un porte-parole. Cette eau proviendra du réservoir Agrio, situé sur un affluent de la Guadiamar et actuellement à 75% de sa capacité, déjà utilisée l’an dernier en mai pour le même usage agricole. La réunion du CHG qui évaluera la demande du Conseil aura lieu dans les prochains jours.

    L’aller du pèlerinage Roco aura lieu entre le 22 et le 26 mai. Ce gué sur le Guadiamarconnue par les rocieros sous le nom de vado de Quema, est traversée par toutes les confréries qui empruntent la route de Séville.

    Précisément maintenant, 25 ans se sont écoulés depuis la catastrophe du barrage minier de Boliden Apirsaà Aznalcállar, la dernière fois que le gué n’a pas pu être franchi, dans ce cas à cause de l’avalanche de boue contaminée par des métaux lourds qui recouvrait cette enclave.

    La demande, selon le CHG, a été envoyée par les responsables du plan Romero de la junte, dirigés par le conseiller de la présidence, Antonio Sanz. En 2022, le Guadiamar transportait suffisamment d’eau pour que les empreintes typiques soient produites lors du passage des embruns.

    La situation de la sécheresse n’a fait qu’empirer depuis un an, si bien qu’aujourd’hui le Guadiamar est complètement sec à ce moment-là, si sensible pour l’iconographie rociera que, même après la catastrophe minière, la Junte et les confréries ont précipité les délais au maximum pour tenter de la franchir.

    La sécheresse extrême, aggravée ces derniers mois, menace déjà l’approvisionnement pour la consommation humaine. La présidente de la Junte, Juanma Moreno, a averti ce mercredi à Cordoue que, s’il ne pleuvait pas d’ici jusqu’en septembre prochain, l’Administration autonome, dans les bassins méditerranéens, qui sont ceux dont elle est compétente et qui couvrent 27% du territoire andalou, devrait prendre la décision d’appliquer des limitations sur l’utilisation de l’eau, pour l’irrigation, le nettoyage des rues, le remplissage piscines et l’arrosage du jardin.

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