Le gouvernement approuve la vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs pour contrôler le bien-être des animaux

Le gouvernement approuve la vidéosurveillance obligatoire dans les abattoirs pour contrôler le bien-être des animaux

    Le Conseil des ministres a approuvé ce mardi une décret royal allongé mesures de contrôle du bien-être animal au moyen de la installation de systèmes de vidéosurveillance dans les abattoirs.

    La l’objectif est de garantir le bien-être animal lors du déchargement, du transfert, de la stabulation et de l’étourdissement des animaux pour minimiser leurs souffrances, a indiqué le ministère de la Consommation dans un communiqué.

    La mise en place de caméras et de systèmes de vidéosurveillance être obligatoire dans tous les abattoirs du pays quelle que soit leur taille, y compris les abattoirs mobiles.

    Lors de sa publication au BOE, les grands abattoirs auront un an pour l’adopter et les petits, deux.

    La norme a été convenue avec le secteur, selon le porte-parole du gouvernement, isabel rodrguezlors de la conférence de presse après le Conseil des ministres.

    « Les abattoirs espagnols sera le premier dans l’UE d’avoir des systèmes de vidéosurveillance obligatoires. Les chambres qui permettront d’améliorer la sécurité alimentaire et d’éviter le non-respect du bien-être animal », s’est exprimé sur Twitter le ministre de la Consommation, Alberto Garzn.

    Caractéristiques de la vidéosurveillance

    caméras de vidéosurveillance devraient couvrir, au minimum, les installations où sont détenus des animaux vivantsy compris les zones de déchargement, les couloirs de circulation et les zones où sont effectuées les activités d’étourdissement et de saignée.

    Les systèmes de vidéosurveillance ne seront pas obligatoires dans les zones d’attente où se trouvent les moyens de transport avec des animaux vivants avant le début du déchargement, mais les entreprises doit garder une trace du temps que les animaux restent dans les véhicules.

    Dans élevages avicoles et porcinsl’installation de caméras doit permettre l’enregistrement de l’échaudage afin de vérifier que les animaux montrant des signes de vie ne subissent pas cette opération.

    Les responsables des abattoirs doivent conserver les images relatives au déchargement, à l’hébergement dans les enclos, à la conduite vers la zone d’étourdissement, à la contention, à l’étourdissement et à la saignée à mort pour une éventuelle vérification ultérieure par les services de contrôle correspondants. .

    Ils devront également assurer la reproduction, la copie ou la transmission de ceux-ci vers d’autres appareils avec la même qualité que l’enregistrement original.

    Outre le caractère pionnier de cette norme en Europe, le Gouvernement a souligné que la mesure permettra d’effectuer des contrôles supplémentaires à celles déjà réalisées dans les abattoirs.

    En 2020, plus de 600 failles ont été détectées

    Selon les dernières données de l’Agence espagnole de sécurité alimentaire et de nutrition (aesan) sur les inspections du bien-être des animaux dans les abattoirs, correspondant à 2020, que 1 626 contrôles ont été effectués dans 645 abattoirs, dont 680 failles ont été détectées.

    La plupart de ces violations étaient opérationnelles (437), ce qui signifie qu’il y avait lacunes dans la vérification de l’état des animaux à leur arrivée à l’abattoir, bonne gestion du déchargement des animaux, de leur transfert et de leur stabulation ; les conditions d’étourdissement ou la formation des opérateurs qui procèdent à l’abattage et aux opérations annexes.

    Le reste des non-conformités (243) étaient structurelles, c’est-à-dire des infractions techniques dans les locaux et les installations de déchargement, de stabulation et d’étourdissement, dans l’entretien des installations, des équipements et des outils liés au bien-être des animaux et dans leurs systèmes de vérification.

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