Les 18 points de la côte espagnole où l'éolien offshore sera installé

Les 18 points de la côte espagnole où l’éolien offshore sera installé

Le gouvernement a approuvé en Conseil des ministres la Plan de gestion de l’espace marin (POEM), un outil qui permet, comme l’explique le ministère de la Transition écologique, « une utilisation optimale de l’espace maritime, réduisant les conflits et favorisant la cohabitation et les synergies ». L’instrument a également défini quels seront les domaines dans lesquels l’éolien offshore pourra être développé en Espagne, ce que le secteur – y compris l’Europe – réclamait depuis un certain temps. Enfin, il y aura 18 points qui totalisent un peu moins de 5 000 kilomètres carrés.

Les POEM identifient à la fois des Zones d’Utilisation Prioritaires (ZUP, pour les activités d’intérêt général) et Zones à haut potentiel (ZAP, pour les activités sectorielles, où sont encadrées celles destinées à la production d’électricité). L’une des exigences est qu’ils permettent la coexistence de l’éolien offshore avec d’autres usages et activités de l’espace maritime.

La plupart de ces ZAP sont situées dans le Démarcation de l’Atlantique Nordavec sept zones, suivi de la démarcation des canaris, qui en compte six. La Démarcation Levantine-Baléarespour sa part, en compte trois (une en face de la Catalogne, dans la région de Cadaqus, et deux à côté de Minorque) et la démarcation du détroit et d’Albornavec deux (sans compter les ZAP près de Corua, elles sont les plus grandes et se situent entre Motril et El Ejido et devant Marbella et Fuengirola).

Il existe également une cinquième démarcation, l’Atlantique Sud, dans laquelle l’éolien offshore ne sera pas développé, du moins dans cette première phase – les POEM sont renouvelés tous les six ans. Certaines des zones initialement envisagées pour placer des éoliennes ont également été éliminées : selon les calculs du secteur de l’électricité, environ 20% des surfaces considérées comme zones à fort potentiel ont été abandonnées.

Dans chacun de ces domaines, explique le Miteco, « des dispositions sont établies pour faciliter la coexistence d’usages prioritaires ou à fort potentiel avec d’autres usages et activités ». En cualquier caso, las ZAP destinadas a la energa elica marina no llegan ni al 0,50% del milln de kilmetros cuadrados que han definido los POEM para otros fines, pero s debera ser suficiente para alcanzar los primeros objetivos marcados para esta tecnologa, que compter sur entre 1 et 3 GW en 2030.

L’Union européenne dans son ensemble aspire à avoir 60 GW installés cette année-là, mais le rôle de l’Espagne est moindre parce que la technologie est quelque peu différente. Comme la péninsule ibérique a à peine un plateau continental, le fond marin atteint une grande profondeur à une courte distance de la côte, ce qui rend impossible l’installation d’éoliennes offshore normales. La solution, l’éolien offshore flottant, est beaucoup moins développée et nécessite un investissement plus important. A long terme, avec la technologie la plus mature, l’objectif le plus ambitieux d’atteindre 17 GW en 2050 est déjà en train d’être fixé.

soutien de l’industrie

L’Elica Business Association, l’une des organisations qui avait le plus mis en garde contre la nécessité de réglementer au plus vite l’espace marin, a célébré l’approbation des POEM. « C’est le signal de départ que le secteur éolien attendait pour le déploiement de l’éolien flottant en Espagne.« , indique le PREPA dans un communiqué.

Le secteur avait besoin de connaître précisément les zones où serait implanté l’éolien offshore pour amorcer son développement, car l’approche change complètement en fonction de la mer, de la météo ou de l’éloignement de la côte. Plus précisément, les zones qui permettent le développement le plus efficace sont celles avec une vitesse de vent moyenne supérieure à 9 mètres par seconde, sont situés à des profondeurs « raisonnables » – ne dépassant pas 200 mètres – et avec une taille « élevée », d’au moins entre 150 et 200 kilomètres carrés. Il est également apprécié qu’ils soient « à une courte distance de la côte« , bien que le PREPA reconnaisse que « ce n’est pas le facteur le plus déterminant » et ils admettent que l’éloignement des terres « facilite le traitement des projets » car l’impact visuel est réduit.

Selon le livre blanc du PREPA, la contribution directe et indirecte des phases d’investissement, d’exploitation et de construction de navires et d’exportation de structures serait 9 581 millions d’euros pour la période 2025-2030 dans un scénario où 75 % des activités se déroulent en Espagne. Entre 2045 et 2050, le chiffre passera à 10 466 millions d’euros avec ce même pourcentage. De même, la création de 7 523 emplois – directs et indirects – est envisagée, avec les trois quarts de l’activité réalisée en Espagne et 17 438 emplois pour la période 2045-2050.

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