Les dirigeants ibéro-américains commencent le sommet en République dominicaine avec un message de cohésion régionale

Les dirigeants ibéro-américains commencent le sommet en République dominicaine avec un message de cohésion régionale

Les dirigeants ibéro-américains ont entamé ce samedi le XXVIIIe sommet de la communauté avec un message de cohésion régionale. Le président hôte, le dominicain Luis Abinader, a appelé à l’unité sous l’égide de la solidarité, de la justice, de la coopération, du multilatéralisme et de la préservation de la paix. La réunion a pour objectif de définir et d’approuver trois documents sur le changement climatique, la sécurité alimentaire et la numérisation. Par ailleurs, les présidents et représentants du gouvernement réunis à Saint-Domingue soulèveront d’autres débats, par exemple sur l’économie, la migration et d’autres urgences régionales.

Alors que tôt le matin les autorités vénézuéliennes ont voulu garder le mystère sur une apparition surprise de Nicolás Maduro, l’ordre du jour de la réunion prévoyait l’intervention de 14 chefs d’État et dirigeants, dont le roi Felipe VI et le président du gouvernement espagnol Pedro Sanchez. Plus tard, on s’attend à ce que trois vice-présidents, cinq ministres des Affaires étrangères et, enfin, le sous-secrétaire pour l’Amérique latine et les Caraïbes du Mexique prennent la parole.

Le roi d’Espagne Felipe VI arrivant à la session plénière du XXVIIIe Sommet ibéro-américain.Monique González

L’ancien ministre chilien des Affaires étrangères Andrés Allamand, qui dirige le Secrétariat ibéro-américain, a espéré vendredi soir lors de l’inauguration du sommet que le débat permettrait d’aboutir à « des résultats concrets qui ont un impact positif sur la qualité de vie des Ibéro-Américains ». L’idée est que les 22 pays qui composent la communauté profitent de la présidence espagnole du Conseil de l’Union européenne, au second semestre de cette année, pour rapprocher les deux rives de l’Atlantique. Selon les mots d’Allamand, c’est une opportunité « de générer un agenda pour l’avenir entre l’Amérique latine et l’Europe afin de travailler ensemble pour résoudre des problèmes tels que le changement climatique, qui est une menace existentielle pour l’humanité ».

Les défis climatiques sont l’axe central de l’événement, qui se déroule sous la devise « Ensemble pour une Ibéro-Amérique juste et durable ». Après l’absence de consensus et l’opposition de Cuba à une déclaration qui proposait une réforme du système financier international pour faciliter l’accès au crédit, notamment en Amérique latine, tout se concentre sur l’approbation de deux documents et d’une stratégie : une Charte de l’environnement ibéro- American Green Pact, une charte des principes des droits numériques et une stratégie de sécurité alimentaire. Cuba est l’un des pays qui ont annoncé leur intention de forcer une discussion sur le blocus commercial dans le but d’obtenir une condamnation de l’embargo, comme cela s’est produit à d’autres occasions aux Nations Unies.

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