L'Espagne est déjà parmi les 10 pays avec la puissance photovoltaïque la plus installée

L’Espagne est déjà parmi les 10 pays avec la puissance photovoltaïque la plus installée

Tout au long de 2021, ils ont été installés 4 700 MW de photovoltaïque en Espagne, qui représente à la fois un record annuel dans le pays et son entrée dans la liste des 10 avec la puissance la plus installée au monde. En Europe, elle occupe la troisième place derrière les toutes-puissantes -et pratiquement inaccessibles- l’Allemagne et l’Italie.

Segn los datos presentados por Unin Espaola Fotovoltaica (UNEF) en su informe anual, las renovables supusieron el 81% de la nueva capacidad a nivel global en 2021. Adems, la solar fotovoltaica fue la fuente ms instalada, tanto entre energas renovables como no renovables , avec 175 nouveaux GW. Au total, il en cumule déjà 942.

Le rôle de l’Espagne dans cette augmentation a été considérable, même s’il est bien en deçà des principaux « installateurs ». la Chine, qui occupe la première position annuelle et cumulée, a ajouté 54,9 GW à son parc -qui, avec 308,5 GW, double la deuxième place- et s’est encore plus éloigné des États-Unis dans cette course. Le pays nord-américain a installé 26,9 GW et dispose déjà de 123 GW (dans toute l’Union européenne, il y en a 178,7). L’Inde (13 GW), le Japon (6,5), le Brésil (5,5) et l’Allemagne (5,3) sont les seuls pays à se classer au-dessus de l’Espagne en termes de puissance photovoltaïque installée en 2021.

Cette poussée a permis de positionner l’Espagne parmi les 10 pays ayant le potentiel de production le plus élevé de cette énergie solaire : avec ses 18,5 GW, elle dépasse le Vietnam (17,4 GW) et pourrait éventuellement dépasser le Japon (21,5 GW) et l’Italie (22,6 GW).

Le Plan National Intégré Énergie Climat (PNIEC) fixe l’objectif d’atteindre 39 GW de puissance photovoltaïque installée en 2030, même si l’UNEF estime que ce chiffre est peu ambitieux et qu’il devrait être mis à jour proposer un horizon compris entre 55 et 65 GW. Parmi ceux-ci, 15 gigawatts correspondront à l’autoconsommation.

L’Allemagne, qui veut atteindre 200 GW, ambitionne d’être le leader européen du photovoltaïque. Quoi qu’il en soit, Berlin est encore très dépendante du gaz et n’a pratiquement pas d’énergie nucléaire, elle doit donc trouver des sources alternatives pour atteindre les objectifs de transition.

L’autoconsommation décolle

Tout au long de 2021, 1 203 MW d’autoconsommation ont été installés en Espagne, ce qui n’est pas seulement le chiffre le plus élevé de l’histoire du pays ; suppose aussi une croissance de 102% par rapport aux données 2020 (même si c’était une année particulière en raison de la pandémie). De plus, la puissance installée l’an dernier représente 43,8% de l’autoconsommation totale qui existe aujourd’hui.

Une grande partie de cette augmentation est due à l’augmentation du prix de l’électricité. Avec la lumière libérée, le secteur domestique a accru son intérêt. Ainsi, si en 2020 elle représentait 19% des nouvelles installations d’autoconsommation, en 2021 elle était déjà de 32%. « Le consommateur avait beaucoup d’ignorance », contextualisé Raphaël Benjumeaprésident de l’UNEF.

En ce sens, l’organisation considère les principaux la formation des professionnels du secteur. Il y a un intérêt des utilisateurs et, en principe, une industrie capable de fournir tous les composants – à l’exception des panneaux, qui, bien qu’ils puissent être produits, proviennent pour l’instant principalement d’Asie – mais il y a un manque de main-d’œuvre.

Différences entre les communautés

Pour en revenir à l’Espagne, l’Estrémadure est la Communauté autonome qui a le plus progressé dans les panneaux solaires, avec une augmentation de 1 312 MW de puissance installée. José Donoso, directeur général de l’UNEF, l’attribue à la combinaison des terres disponibles et des heures d’ensoleillement, mais aussi à l’engagement pris par le gouvernement d’Estrémadure. Castilla-La Mancha, avec 1 036 MW, est la deuxième qui a le plus augmenté.

Les données contrastent avec croissance nulle ou quasi inexistante à Madrid et en Catalogne tout au long de 2021. Encore une fois, le territoire influence, mais aussi, a souligné Donoso dans la présentation du rapport, l’approche faite par ces zones. « C’est un train qu’ils ne peuvent pas manquer », a expliqué le réalisateur en référence à l’Estrémadure. En tout cas, il estime qu’en Catalogne -qui dispose de bien plus de terres que la Communauté de Madrid- « les choses commencent à bouger ».

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