L'homme accusé du viol de sa fille à Lleida est de nouveau arrêté pour violation de l'ordonnance de ne pas faire
Ce mardi, les Mossos d'Esquadra ont de nouveau arrêté l'homme accusé du viol de sa fille à Lleida. La police catalane a arrêté le suspect ce mardi matin, alors qu'il s'approchait de la maison familiale, où il vit avec sa fille, et sur laquelle il dispose d'une ordonnance d'éloignement de 200 mètres, comme l'a rapporté et confirmé ce journal. L'homme, âgé d'une quarantaine d'années, a été arrêté pour la première fois tôt dimanche matin, lorsqu'une patrouille de police l'a surpris en train d'agresser sexuellement sa fille de 21 ans dans la rue. Lundi, il a été traduit en justice et le tribunal l'a libéré puisque ni le parquet ni le parquet privé n'ont demandé son emprisonnement. Oui, l'ordonnance de non-communication a été émise à titre de mesure de protection pour la jeune femme, alors qu'une enquête sur un délit contre la « liberté sexuelle » est en cours, selon le communiqué du Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne (TSJC).
La première arrestation du suspect a eu lieu dimanche à trois heures du matin, lorsque la Garde urbaine de Lleida a été alertée que deux personnes avaient des relations sexuelles dans la rue, sur la Place de la Llotja. À son arrivée, il a surpris l'homme qui était en train de violer la jeune femme. Par ailleurs, à ce moment-là, un autre fils de l'homme, âgé de 8 ans, circulait également autour des lieux, se déplaçant en scooter, selon des sources policières. Une fois au commissariat, la jeune femme a expliqué que son père l'avait forcée à boire de l'alcool puis à avoir des relations sexuelles. Et ce n'était pas la première fois que cela arrivait.
L'homme a été remis aux Mossos d'Esquadra et, de là, il a comparu lundi devant le tribunal des violences faites aux femmes de Lleida. « Ce matin, la déclaration de la victime et du détenu a été faite devant le tribunal », a rapporté hier le TSJC. Et il a ajouté que le magistrat avait accepté, à titre conservatoire, l'ordonnance d'éloignement à moins de 200 mètres et l'interdiction de communiquer avec la victime par quelque moyen que ce soit.
Des sources du Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne ont défendu ce mardi que le juge, en phase d'instruction, ne peut accepter des mesures provisoires que si le parquet ou le parquet l'exige. Dans ce cas, la demande de prison provisoire n’aurait été accueillie dans aucun des cas. Le Parquet de Lleida a refusé de répondre à ce journal quant aux raisons pour lesquelles la demande d'incarcération n'a pas été formulée et a fait référence à la déclaration du TSJC.
Ce mercredi, vers onze heures du matin, lorsqu'une voisine a vu l'homme s'approcher du domicile familial, où il habite ainsi que sa fille, elle a appelé le 112. L'homme devrait comparaître de nouveau devant le tribunal mercredi matin.
Le maire de Lleida, Fèlix Larrossa, a condamné hier les événements et a assuré qu'il s'agissait d'une « famille normalisée ». « L'environnement devra se manifester et nous devrons nous demander pourquoi ces choses se produisent », a-t-il déclaré. Et il a ajouté que les services municipaux analysent la situation de cette cellule familiale pour déterminer s'ils doivent intervenir.
