Vertice sul clima COP28: a che punto siamo sull’addio alle fossili?

Où en sommes-nous pour dire au revoir aux fossiles ?

Toutes les options en discussion parlent d’élimination progressive

(Rinnovabili.it) – 48 heures après la fin de Sommet sur le climat COP28 il manque toujours un brouillon « propre » Bilan mondial, le document qui contient les objectifs potentiellement les plus ambitieux qui émergeront de la conférence de Dubaï. Adieu aux énergies fossiles, triplement de la capacité installée des énergies renouvelables d’ici 2030, objectifs d’atténuation et d’adaptation : tous les chapitres sont encore en discussion, avec très peu de points fixes.

L’intérêt de dire au revoir aux fossiles

Une grande partie des discussions de ces derniers jours a porté sur l’arrêt des combustibles fossiles. Par rapport à texte précédent, ce sur quoi travaillent les délégués nationaux est passé de 3 à 5 options (la dernière étant « pas de texte »). Avec quelques aspects positifs et d’autres moins. L’un se démarque des autres, et c’est une bonne chose : toutes les options parlent suppression progressive. Voyons-les en détail.

Option 1 – « Une élimination progressive des combustibles fossiles conformément aux meilleures données scientifiques disponibles ». La version la plus forte et la plus ambitieuse qui puisse figurer dans le texte final. Par rapport au projet précédent, celui du 8 décembre ajoute la référence à la science du climat. Il ne donne pas d’horizon temporel ni de feuille de route, mais la référence aux preuves scientifiques comble en quelque sorte cette lacune.

Option 2 – « Éliminer progressivement les combustibles fossiles conformément aux meilleures connaissances scientifiques, aux trajectoires 1,5°C du GIEC et aux principes et mesures de l’Accord de Paris ». Par rapport à l’option précédente, cela ajoute une référence à l’objectif de 1,5 degré : c’est un moyen de garantir que l’élimination progressive commence immédiatement et ne soit pas reportée. Mais il y a aussi une référence aux principes de Paris, qui incluent des « responsabilités communes mais différenciées » (également mentionnées ailleurs dans le document sur le Bilan mondial). Principe qui implique un adieu accéléré aux énergies fossiles dans les pays les plus responsables de la crise climatique.

Option 3 – « Une élimination progressive des combustibles fossiles bruts, reconnaissant la nécessité d’un pic de leur consommation au cours de cette décennie et soulignant l’importance pour le secteur énergétique de se débarrasser en grande partie des combustibles fossiles bien avant 2050 ». Cela inclut « sans relâche », la très vague référence à la possibilité d’utiliser des technologies de captage et de stockage du CO2. Il s’agit donc d’une réduction des émissions fossiles et non des énergies fossiles. Cela n’affecte pas la production et le modèle économique de l’industrie pétrolière et gazière.

Option 4 – « Éliminer progressivement les combustibles fossiles bruts et réduire rapidement leur utilisation pour atteindre zéro émission nette de CO2 dans les systèmes énergétiques d’ici le milieu du siècle ou vers cette période ». On ne parle que d’utilisation et non de production, la référence à l’horizon 2030 est sautée et remplacée par un vague « rapide », on ne parle que de CO2 et non de toutes les émissions, et l’échéance pour achever l’élimination est reportée au-delà de 2050. (on ne dit pas combien de temps plus tard).

Les autres sujets brûlants de la COP28 sur le climat

D’autres aspects du texte du Bilan mondial restent également loin de leur forme définitive. A ce stade le COP28 à Dubaï il n’y a aucune référence à Objectif de 1,5 degré dans le préambule, la partie du document qui doit contenir les principes clés qui se répercutent sur le reste du projet. Même si 1,5°C est évoqué dans d’autres paragraphes, c’est une façon moins forte de rappeler l’objectif plus ambitieux de Paris.

Il y a plutôt une référence assez forte à responsabilités communes mais différenciées (CBDR), principe qui est à la base de la diplomatie climatique depuis la conférence de Rio en 1992 mais aujourd’hui encore plus important aux yeux des pays en développement car il permet de tracer des voies véritablement différentes vers des objectifs ambitieux comme, par exemple, la réduction progressive des émissions de gaz à effet de serre. production de pétrole et de gaz. Un point sur lequel revient le préambule, citant par exemple au point 8 les responsabilités historiques et fixant des voies de transition accélérées pour les pays les plus responsables de la crise climatique, qui devraient « diriger les actions d’atténuation ».

Il y a également un manque de clarté sur émissions de pointe, une autre mesure clé pour mesurer la vitesse de la transition. Les deux options en jeu pour l’instant en mentionnent une 2025 – conformément à ce qui ressort des rapports du GIEC – et l’autre ne fixe pas de date mais appelle à ne pas dépasser le budgets carbone nationaux, une manière d’intégrer le principe CBDR. Les sections du document sur financement climatiqueenfin, ils ne sont pas encore parvenus à une convergence. Les options évoquées reflètent essentiellement les différentes positions qu’avaient les États avant d’arriver au sommet climatique COP28.

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