Comment le pouvoir populaire stoppe l’exploitation minière en haute mer avant qu’elle ne commence
Les négociations sur l’exploitation minière en haute mer ont été une victoire pour le pouvoir populaire
Face à la pression croissante de toutes parts, les pays qui faisaient pression pour l’exploitation minière en haute mer étaient agacés. De nouvelles restrictions ont été soudainement introduites lors des négociations pour limiter les manifestations pacifiques. L’accès aux médias était également limité. Mais c’était trop tard. Alors que les fabricants, de BMW à Samsung, avaient déjà déclaré qu’ils n’utiliseraient pas de métaux provenant des fonds marins, le monde prenait désormais conscience des destructions que l’exploitation minière en haute mer entraînerait.
À la fin des négociations, l’industrie minière en haute mer était sous le choc. Le Conseil de l’ISA a refusé d’accélérer l’exploitation minière en haute mer ou d’accepter les réglementations qui auraient permis le démarrage de l’exploitation minière. Les entreprises avaient misé sur ces négociations marquant le début de l’exploitation minière en haute mer, mais elles n’ont pas réussi à imposer leurs souhaits.
De plus, 21 gouvernements ont appelé à une pause ou à une interdiction de l’exploitation minière en haute mer. Il en était de même pour plus de 750 scientifiques, 37 institutions financières et dirigeants de l’industrie de la pêche. Au Royaume-Uni, Ecotricity est devenu le premier fournisseur d’énergie à s’opposer à l’exploitation minière en haute mer. Et les actions de The Metal Company – dont le PDG était si confiant que l’aube de l’exploitation minière en haute mer était là – ont chuté de plus de 30 %.
Mais nous ne pouvons pas laisser la pression chuter
Toutes ces nouvelles positives s’ajoutent à une autre victoire du pouvoir populaire – mais nous sommes encore loin d’avoir terminé.
Vous avez contribué à mettre fin à l’exploitation minière en haute mer en juillet. Mais les dirigeants de l’industrie font désormais plus que jamais pression pour labourer les fonds marins, et le gouvernement britannique est heureux que cela se produise. Ce dont nous avons réellement besoin, c’est d’une interdiction permanente, et il faudra toute notre puissance combinée pour y parvenir. Ensemble, nous mettrons à jamais l’exploitation minière en haute mer aux poubelles.