Gibraltar commence les travaux pour couler le sinistre navire de manière contrôlée

Gibraltar commence les travaux pour couler le sinistre navire de manière contrôlée

    La temps orageux prévue pour le week-end Détroit de Gibraltar la préoccupation environnementale augmente en raison de la situation délicate dans laquelle se trouve le navire OS 35. C’est pourquoi le gouvernement de Fabian Picardo a informé à la fois l’exécutif espagnol et Salvamento Martimo que les travaux ont déjà commencé pour couler l’arc du navire échoué sur la face Est du Rocher depuis fin août, et qui a déjà causé des déversements sur la côte. « Il s’agit d’un processus très lent qui peut prendre entre quatre et cinq heures », ont-ils indiqué auprès de l’exécutif de Llanito.

    Et c’est que l’expert indépendant de GPA, engagé pour une telle mission, a souligné que par définition le vraquier « est déjà coulé ». Il ajoute que « le navire peut être considéré comme deux morceauxune section avant d’environ 73 mètres et une section arrière de plus de 100″.

    Compte tenu de ce scénario, l’inquiétude est maximale dans les zones côtières du Campo de Gibraltar. Dans Algésirasle maire, José Ignacio Landalucea présidé ce vendredi une réunion de coordination des services municipaux faisant partie du Plan d’action local contre la pollution côtière, qui sera activé au cas où dans les prochaines heures un déversement d’hydrocarbures serait détecté du navire coulé devant la côte de Gibraltar.

    Cependant, les techniciens comprennent qu’il est peu probable le déversement d’un liquide polluant. Ils estiment que dans le cas où ce déversement se produirait et dans des conditions météorologiques défavorables, la contamination pourrait atteindre les côtes dans les trois à six heures, temps pendant lequel le opérations de nettoyage.

    Landaluce a demandé aux autorités gibraltariennes d’accepter la collaboration des administrations espagnoles « parce que la pollution ne connaît pas les frontières ni les territoires, elle ne fait que des dégâts ».

    Pour sa part, Jean FrancoMaire de la ligne, espère qu’il n’y a pas de problèmes et espère en tout cas que « tout sera résolu au plus vite, en comprenant que ce sont des tâches complexes ». En ce sens, il a souligné que les travailleurs de la plage sont préparés au cas où ils devraient agir au cas où le carburant, comme cela s’est produit il y a une semaine, atteindrait la plage de Poniente.

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