Deforestazione dell’Amazzonia: a marzo 2023, +14%

Global Witness, 177 décès en 2022

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Le rapport annuel de l’ONG Global Witness

(Rinnovabili.it) – Il y en a 177 des militants écologistes tués en 2022 partout dans le monde pour leurs combats en faveur de la défense de l’eau, des forêts et des droits des peuples autochtones. Le continent le plus dangereux est encore une fois l’Amérique latine. Ici sont concentrés 9 meurtriers sur 10, dont 1/3 en Colombie, pays qui arrive en tête du classement en termes de taux de mortalité des militants écologistes. Et 1 décès sur 5 est lié à défense de l’Amazonie.

Ce sont les chiffres publié par Global Witness, l’ONG qui surveille et met à jour le décompte des militants écologistes tués chaque année. Au cours des 10 dernières années, il y a eu au moins 1 910 victimes. L’attention se porte avant tout sur Colombie. Le pays détient non seulement le record pour 2022 avec 60 militants écologistes tués, mais il est également l’un des pays ayant la plus forte croissance d’une année sur l’autre.

« Bien que la Colombie ait ratifié un important accord régional juridiquement contraignant en octobre 2022 exigeant que le gouvernement prévienne et enquête sur les attaques contre les défenseurs, ce chiffre est presque le double du nombre d’homicides signalés en 2021. », lit-on dans le rapport. Les autres pays qui suivent dans le classement sont le Brésil (34), le Mexique (31) et le Honduras (14). Le premier pays non originaire d’Amérique centrale ou d’Amérique du Sud est celui des Philippines avec 11 victimes.

22% des décès se situent en Amazonie, qui en 2022 était l’endroit le plus dangereux de la planète pour les militants écologistes. Parmi les victimes figuraient également le journaliste britannique du Guardian Dom Phillips et l’expert autochtone Bruno Pereira, qui ont été tués par des hommes armés alors qu’ils traversaient le territoire indigène de l’Amazonie brésilienne en juin dernier. En tout, Au moins 296 militants écologistes ont été tués en Amazonie depuis 2014. Avec une disproportion parmi ceux appartenant aux peuples autochtones : dans le monde, ils ne représentent que 5 % de la population mais ils sont responsables de 34 % des meurtres.

« Les gouvernements du monde entier doivent s’attaquer de toute urgence aux meurtres insensés de ceux qui défendent notre planète, notamment en protégeant ses écosystèmes les plus précieux, qui ont un rôle essentiel à jouer dans la lutte contre l’urgence climatique. Une action unie est nécessaire aux niveaux régional, national et international pour mettre fin à la violence et à l’injustice auxquelles ils sont confrontés. Trop de vies ont déjà été perdues. Nous ne pouvons plus nous permettre de perdre. »a commenté Shruti Suresh de Global Witness.

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