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La Constitution rejette la ressource du PP contre les réglementations catalanes des étages touristiques

Le Constitutionnel a rejeté l'appel du PP contre le décret du Generalit de Catalogne concernant les mesures urgentes sur le régime urbain des maisons touristiques. Le tribunal a estimé que la norme contestée, qui réglemente pour la première fois le régime urbain desdits types de logements en Catalogne « ne viole pas les limites formelles ou matérielles de la législation d'urgence, et qu'elle est également conforme à la protection constitutionnelle des biens privés. » La décision confirme que les dispositions contestées sont également respectueuses des autres principes et droits protégés par la Constitution, tels que ceux liés à l'autonomie locale, à la protection judiciaire effective, à l'égalité et à la certitude juridique; ainsi que le régime concernant l'unité de marché établie par la législation de base de l'État.

La peine – dont le magistrat Ramón Sáez, du secteur progressiste de la Cour a été le discours – explique que la règle a été approuvée pour répondre à la prolifération du logement à des fins touristiques dans certaines municipalités de la Catalogne. Le but de cette législation était « de faire face aux externalités négatives que ce type d'utilisation produit pour la structure de la gestion urbaine ». La raison de ces effets est que une telle prolifération « extrait de l'immobilier du parc résidentiel que l'urbanisme avait prévu pour une utilisation comme logement permanent et habituel des personnes », les transformant en hébergements touristiques.

Afin de faire face à cette évolution, la norme introduit «trois restrictions successives», consistant à réguler les hypothèses d'incompatibilité de l'utilisation touristique de la maison; Établir l'obtention d'une licence urbaine précédente à la compatibilité, et fixer la limitation des licences, car un maximum de dix licences peuvent être accordées pour tous les cent mille habitants, et pendant cinq ans extensible. Il s'agit d'un régime juridique qui ne s'applique pas à toutes les municipalités de la Catalogne, mais uniquement à ceux qui présentent «les problèmes d'accès au logement» ou dans lesquels il existe «un risque de briser l'équilibre de l'environnement urbain en raison d'une forte concentration de logement à usage touristique».

La constitution rejette que ce règlement implique une infraction des garanties constitutionnelles du droit de la propriété privée et, en particulier, de l'expropriation forcée. Le tribunal souligne qu'il existe un droit « constitutionnellement protégé » d'utiliser, de jouir et de disposer de ses propres actifs et droits, bien que cela implique en parallèle « la délimitation du contenu du droit protégé » pour « chaque catégorie de biens », en réponse à la « fonction sociale du droit ». La décision souligne à cet égard que « l'exploitation touristique, telle que les autres utilisations productives autres que résidentielles, ne peut être comprise comme consubstantielle pour les bâtiments qualifiés en planifiant l'utilisation du logement ».

La phrase fait également valoir que la précédente licence de planification urbaine imposée par le règlement analysé est raisonnable pour «éviter les dommages à l'environnement urbain» et en particulier «pour protéger le modèle de la ville fournis par l'urbanisme conformément aux paramètres établis par la législation sur l'urbanisme et la gestion des territoires». La Cour affirme que le règlement n'attaque pas non plus l'autonomie locale, mais poursuit son optimisation en tout cas.

La constitution explique à cet égard que le règlement contesté affecte le sens restrictif sur les compétences urbaines municipales, mais conclut qu'elle le fait « respectueusement avec l'autonomie locale ». La décision souligne ainsi que les attributs de loi de décret remis en question aux municipalités incluses dans sa portée « la décision ultime sur la compatibilité de l'utilisation touristique avec l'utilisation du logement », et avec elle « sur l'applicabilité du régime de licence urbaine controversée ». Il réserve également à ces municipalités la détermination du nombre de licences urbaines à accorder, dans le maximum légalement établie, et «le développement et la concrétion de l'octroi, du contenu et de la prolongation des licences, ainsi que de leur exécution».

La peine a eu deux voix particulières, correspondant aux magistrats Enrique Arnaldo et Concepción Espejel, tous deux appartenant au secteur conservateur de la Cour.

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