La Xunta demande au gouvernement un robot sous-marin pour localiser et sceller le conteneur de pellets
Calme tendu sur la côte galicienne. Ce que nous avons vu jusqu’à présent n’est qu’un avant-goût de ce qui va arriver. Des 26,3 tonnes de pellets du conteneur tombé du côté du Toconao le 8 décembre, la Xunta estime qu’à peine un dix%.
MétéoGalicia, l’unité d’observation et de prévision météorologiques de la Communauté, vient d’analyser les courants marins, et Le pire viendra ce samedi. Le gouvernement galicien considère qu’après avoir activé mardi le niveau d’alerte 2, comme demandé par le gouvernement central, c’est désormais au gouvernement qu’il appartient d’agir pour contrôler la pollution de la mer et empêcher que les sacs contenant des microplastiques n’atteignent la terre.
Le troisième vice-président et ministre de la Transition écologique, Thérèse Ribera, Il précise cependant que le gouvernement n’agira pas en mer et que cela est impossible en raison de la taille des pellets, à moins qu’il n’y ait de gros sacs qui auraient pu être identifiés.
Maritime Rescue, explique le ministre, a déjà effectué quelques vols de reconnaissance, suit les images satellite et les sacs ne sont pas visibles, il sera donc très difficile de les récupérer en mer. C’est pratiquement impossible (…) depuis des semaines, les courants marins peuvent les avoir transportés d’un endroit à un autre. C’est précisément pour cette raison que l’alerte ne retentit que lorsqu’ils touchent terre, a-t-il déclaré.
La Xunta estime cependant que c’est possible. Et il a envoyé à la Délégation du Gouvernement en Galice la liste des médias d’État dont elle a besoin, parmi lesquels un robot sous-marin télécommandé ROV Comancheet le reste des moyens nécessaires pour localiser, examiner et sceller le conteneur d’origine des éléments contaminants.
Pour le directeur général adjoint de la Garde côtière galicienne, Lino Sexto, La première chose à faire est de couper la source de contamination., et savoir ce qui est arrivé aux conteneurs perdus, s’ils continuent à libérer les marchandises, si tout est fini. Cette information est très nécessaire, c’est pourquoi ils demandent à l’État espagnol, en tant que compétent en matière de lutte contre la pollution, de contacter le gouvernement portugais et les autorités européennes pour faire descendre le conteneur coulé.
Il rappelle également que l’action des médias d’État aurait déjà dû avoir lieu depuis le 8 décembre, date à laquelle il y avait des preuves officielles de l’incident.
Chaque pellet qui arrive sur nos côtes a un coupable : le ministère, a déclaré hier le premier vice-président de la Xunta et directeur de l’Environnement, Ángeles Vzquez.
Pour contrôler le rejet, la Galice considère également qu’il est essentiel d’activer 14 moyens maritimes et aériens de Sauvetage Maritimedont un avion et deux hélicoptères, ainsi qu’un personnel au sol en nombre suffisant pour un soutien immédiat en cas de besoin, compte tenu notamment des prévisions météorologiques du week-end.
Jusqu’à samedi matin, une situation atypique se produit en Galice, avec un anticyclone au nord de la péninsule et des vents de l’est, c’est-à-dire de la terre vers la mer, explique Juan Taboada, coordinateur de MétéoGalice.
La situation éloignerait les pellets de la côte galicienne et du reste du nord de l’Espagne, ce qui changera samedi : le vent reviendra du sud-sud-ouest et cela pourrait faciliter leur arrivée, mais nous ne pouvons pas prédire combien ou où parce que nous ne connaissons pas la situation initiale pour réaliser une maquette, conclut Taboada.
Le déversement de pellets qui couvre la côte galicienne, en plus du Asturien, Cntabrien et Basque, est déjà poursuivi. Après que le ministère public a ouvert une enquête sur ce qui s’est passé, le tribunal de première instance et d’instruction numéro 2 de Noia (A Corua) a également accepté d’ouvrir une procédure pour l’existence éventuelle d’un délit contre les ressources naturelles et l’environnement.
Manifestation à Santiago
Saint-Jacques-de-Compostelle accueillera une manifestation le 21 janvier. Les organisateurs sont les plateformes de défense des rivières Arousa et Muros-Noia, des entités liées à la mer et des groupes environnementaux : Nous voulons canaliser les sentiments des citoyens galiciens qui se soucient de notre mer, qui sont sensibles à sa détérioration et à l’arrivée de déversements au fil du temps malgré les moyens techniques dont la Xunta de Galicia et le gouvernement central disent disposer pour nous défendre contre ces situations.
La dernière réaction de Bruxelles est celle de Virginijus Sinkeviciusle commissaire à l’environnement, aux océans et à la pêche, qui s’est exprimé hier sur les réseaux sociaux, reconnaissant que les millions de plets perdus par le Toconao menacent l’environnement marin et les activités économiques telles que la pêche, c’est pourquoi la Commission est impatiente de discuter de la manière d’aider mieux.