L’ONG Ecologistas en Acción décerne 48 « drapeaux noirs » à des cas de pollution et de mauvaise gestion du littoral
L’organisation Écologistes en action a attribué 48 « drapeaux noirs » cette année à plages et zones dégradées du littoral des 22 provinces et des deux villes autonomes d’Espagne avec littoral, soit par pollution ou pour un mauvaise gestion environnemental.
Ainsi, il est collecté dans son rapport annuel ‘Black Flags’, dont la première édition remonte à 2005. Le document analyse environ 8 000 kilomètres de côtes dans lequel les cas dans lesquels leur détérioration est plus grave ont été mis en évidence.
Cet atelier s’oppose aux 729 « drapeaux bleus » décernés cette année par l’Association pour l’éducation à l’environnement et aux consommateurs (Adeac-FEE), dont 627 sur les plages, 97 sur les ports de plaisance et 5 sur les bateaux de tourisme durable.
Ecologistas en Accion a décerné à chaque province côtière, Ceuta et Melilla, un « drapeau noir » pour pollution environnementalelui et un autre pour mauvaise gestion.
Au total, 17 « drapeaux noirs » sont pour urbanisation côtièreParfois même envahir le domaine public maritime-terrestre ; 12 pour les déversementsdes lacunes dans les systèmes de assainissement et de sérieux problèmes débogage; six pour effets sur la biodiversité; six pour contamination chimique, éclairage et/ou acoustique ; trois pour l’accumulation de déchets marins; deux pour dragué et des extensions de port injustifiées, et deux pour d’autres raisons.
Nombre de drapeaux noirs par communauté et villes autonomes
Andalousie : 10
Asturies : 2
Cantabrie : 1
Catalogne : 6
Ceuta : 2
Galice : 6
Îles Baléares : 2
Îles Canaries : 4
Melilla : 2
Murcie : 2
Pays basque : 4
Valence : 6
PLAGES POUR CHIENS
Pour première fois dans l’histoire des « drapeaux noirs » accordés par les écologistes, il y a place pour prolifération des plages pour chiens sans étude d’impact environnemental préalable. C’est le cas d’A Calzoa, à Vigo.
marcher avec des chiens à travers les milieux naturels est devenue une activité très populaire dans le monde entier, ce qui pose une série de problèmes environnementaux et des défis qui doivent être relevés de manière responsable par les administrations et la société, selon Ecologists in Action.
« Il ne s’agit pas de diaboliser un animal, ni les personnes qui l’accompagnent, mais de comprendre le interaction qui se produit entre eux: les oiseaux perçoivent le chien comme prédateur et lui comme proie. Lorsque nous permettons à un chien de chasser des oiseaux, même s’il ne les attrape pas, nous leur causons un important stressnous les empêchons ou rendre difficile l’obtention de nourriturenous les privons de repos et on les oblige à investir une grosse dépense énergétique à devoir fuir », pointe l’ONG.
DRAPEAU RÉCURRENT ET QUELQUES PROGRÈS
D’un autre côté, cette année, il y a encore quelques « drapeaux noirs » dans attaques écologiques qui semblait en passe d’être résolu, mais dont la résolution « sommeille dans le démarche administrativelorsqu’ils ne sont pas piégés dans le labyrinthe judiciaire qui résulte d’une législation garantissant ceux qui commettent l’infraction », selon l’organisation écologiste.
C’est le cas du occupation illégale de terres publiques par Petronor dans l’estuaire de Barbadun (Biscaye), ou l’extension de la concession de l’usine de pâte à papier ENCE sur les rives de l’estuaire de Pontevedra.
Cependant, Ecologists in Action a détecté « cas d’amélioration« grâce à la mobilisation citoyenne et aux organisations environnementales.
Ainsi, des projets comme la future construction du nouveau Station d’épuration de Barbate (Cadix), l’aménagement de l’émissaire plus les travaux de mise au point du traitement tertiaire à Roquetas de Mar (Almera), le nettoyage de la plage Hpica à Melilla ou des initiatives politiques, administratives et judiciaires dans mer mineure (Murcie).
« Nous célébrons ces améliorations, mais nous devons souligner que les attaques écologiques continueront jouant tant que la croissance économique prime sur tout autre critère et que le respect de l’environnement brille par son absence. Sans économie planifiée et sous contrôle démocratique, la vie sera toujours perdante », a déclaré Ana Aldarias, porte-parole d’Ecologistas en Accion.
Cristóbal López Pazo, également porte-parole de l’organisation environnementale, a ajouté : « Nous remercions toutes les personnes qui ont collaboré de manière désintéressée à la préparation de ce rapport. Des militants et des bénévoles des groupes locaux d’Écologues en Action qui, grâce à leur travail, ont permis que des « drapeaux noirs » éclatent pour une autre année. »