Legge Ripristino Natura: sì finale alla Nature Restoration Law

oui définitif à la loi restauration de la nature

Accord conclu entre le Parlement et le Conseil

(Rinnovabili.it) – Restaurer au moins 20% des habitats terrestres et marins dégradés en Europe d’ici 2030. Pour ensuite atteindre 60 % d’ici 2040 et au-delà 90 % d’ici le milieu du siècle. Mais ces objectifs contraignants s’accompagnent d’exceptions. Surtout en faveur de l’agroalimentaire. Non seulement les agriculteurs ne seront pas obligés de réserver une part de 10 % de leurs terres aux haies, aux zones non cultivées et à d’autres éléments similaires qui soutiennent la biodiversité. Ils pourront également « geler » les objectifs environnementaux si la sécurité alimentaire est menacée. Tels sont les principaux points de l’accord conclu la semaine dernière entre le Conseil et le Parlement européen sur ce dossier très controversé. Loi sur la restauration de la nature.

Que prévoit la loi sur la restauration de la nature ?

Élément fondamental du Green Deal et de la stratégie européenne pour la biodiversité, la loi sur la restauration de la nature a été au centre d’une lutte acharnée politique à Bruxelles toute l’année. Trop d’ambition et trop de restrictions dans le texte, selon une grande partie du Parti populaire européen et de nombreux Etats membres. Ainsi la Loi de Restauration de la Nature a été très dilué et affaibli avant de réussir – par quelques voix – l’examen du Parlement européen. Et les négociations finales avec le Conseil, en trilogue, n’ont pas apporté d’améliorations substantielles.

La nouvelle disposition oblige les États à adopter, par le biais d’une procédure transparente et inclusive, un plan détaillé dans lequel établir les mesures concrètes avec lesquelles ils entendent atteindre les objectifs fixés par la loi sur la restauration de la nature. Donner la priorité, au cours de cette décennie, à Sites Natura 2000. Selon les estimations les plus récentes, environ 80 % des écosystèmes européens sont en état de dégradation. Entre autres, des objectifs sont également fixés en matière de reboisement et d’élimination des barrières fluviales.

Victoire de l’agro-industrie

Sur le front des écosystèmes agricoles, la loi établit les obligations les plus faibles. D’ici 2030 et tous les 6 ans, les États doivent démontrer qu’ils ont simplement atteint une tendance positive – sans objectifs spécifiques – dans seulement deux des trois domaines identifiés comme cruciaux : la protection des papillons, la part des terres agricoles aux caractéristiques paysagères très diverses et le stock de carbone organique dans les sols minéraux des terres cultivées. Si les Etats ont l’obligation d’atteindre des objectifs contraignants en matière de restauration des tourbières, pour les agriculteurs, agir dans ce sens reste uniquement volontaire.

Ensuite, il y a ce qu’on appelle « arrêt d’urgence »: « Les négociateurs ont également convenu d’un frein d’urgence, comme l’a demandé le Parlement, afin que les objectifs en matière d’écosystèmes agricoles puissent être suspendus dans des circonstances exceptionnelles s’ils entraînent de graves conséquences à l’échelle de l’UE sur la disponibilité des terres nécessaires pour garantir une production agricole suffisante pour la consommation alimentaire de l’UE. », spécifique une note du Parlement européen.

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