EL PAÍS

La commission Dana au Congrès débutera avec les victimes, Mazón, Feijóo et Villaplana

Le PSOE, Sumar et la majorité de leurs partenaires se sont mis d'accord ce mercredi sur le premier plan de travail, les comparutions et la demande de documentation de la commission d'enquête approuvée au Congrès sur la catastrophe de Dana qui a dévasté la Communauté valencienne le 29 octobre de l'année dernière et a causé 229 morts. Le plan comporte deux phases, une première pour enquêter sur les causes et une autre sur la manière de gérer la reconstruction des zones touchées. Pour aborder le premier volet, un total de 113 documents et 100 comparutions seront demandés, parmi lesquels se distinguent ceux du leader de l'opposition, Alberto Núñez Feijóo, du président de la Communauté valencienne, du populaire Carlos Mazón, de l'ancienne ministre de la Justice et de l'Intérieur, Salomé Pradas, et de la journaliste Maribel Villaplana, avec qui le président valencien a mangé ce jour-là. L'idée est de commencer le travail par l'écoute des victimes dès la première semaine de novembre, après les funérailles nationales prévues le 29 octobre au Musée des Sciences Príncipe Felipe.

Les partis qui composent le Gouvernement de coalition et la majorité du bloc d'investiture au Congrès ont clôturé ce mercredi le premier plan de travail, les 126 demandes de documentation et la liste des 127 comparutions à la commission d'enquête sur « la gestion de la crise dérivée de la dana qui a eu lieu le 29 octobre 2024, ainsi que pour l'étude et les propositions de mesures d'amélioration visant à atténuer les effets de ces phénomènes adverses dans le futur ». L'accord sera ratifié lors de la prochaine réunion du conseil d'administration du comité, le mardi 21 octobre, dans le but de commencer à convoquer les victimes à l'ouverture des séances, comme elles l'ont elles-mêmes demandé, au cours de la première semaine de novembre et après la célébration des funérailles nationales qui auront lieu l'après-midi du 29 octobre au Musée des Sciences Príncipe Felipe.

La commission divisera ses tâches en deux phases. Pour la première, qu'ils ont appelée la phase d'investigation, ils ont demandé un total de 113 documents de tout type liés à ce qui s'est passé ce jour-là, « pour évaluer de manière exhaustive comment les actions ont été entreprises avant, pendant et après le phénomène, en identifiant les succès, les lacunes et les domaines d'amélioration ». La commission cherchera ainsi, en théorie, à « déterminer les responsabilités des autorités compétentes, ainsi qu’à évaluer l’impact qu’ont eu la réduction des ressources et la capacité limitée de réponse des services d’urgence dans les zones touchées ».

Cette même déclaration d’intention indique où la commission du Congrès veut orienter ses tâches. Les demandes de ces 113 premiers documents, qui comprennent les procès-verbaux de toutes les réunions des centres d'urgence mais aussi les enregistrements des appels des autorités concernées, mais surtout les premières comparutions des 100 prévues pour cette phase, affectent cette ligne d'enquête. Premièrement, la commission convoquera un total de 13 proches des victimes pour entendre leurs témoignages, ce qui n'a pas encore été fait dans la commission formée au Parlement valencien, qui vient de reprendre ses activités après plusieurs mois d'interruption parce que la majorité du PP l'a empêché.

Les séances du Congrès se poursuivront après les proches des victimes avec la convocation du président valencien, Carlos Mazón ; à son ancienne ministre de la Justice et de l'Intérieur chargée des urgences il y a un an, Salomé Pradas, licenciée ; à l'ancienne troisième vice-présidente de la Transition écologique du gouvernement central, Teresa Ribera ; au journaliste avec qui Mazón a mangé pendant plusieurs heures ce jour tragique au restaurant El Ventorro ; à la personne responsable de ces locaux ; et le président national du PP, Alberto Núñez Feijóo. Les groupes qui ont exigé cette comparution justifient la nécessité de connaître les détails par lesquels Feijóo est venu affirmer qu'il avait été en contact ce jour-là avec Mazón et qu'il l'avait tenu informé.

La deuxième phase de la commission, qui a théoriquement approuvé un calendrier de travail qui pourrait durer un an, se concentrera sur ce que l'on appelle la reconstruction et ce sera à ce moment-là que seront convoqués le président du gouvernement, Pedro Sánchez, et huit ministres de son gouvernement. Dans ce chapitre, on appellera l'ancien vice-président valencien engagé par Mazón pour la reconstruction, le général Francisco Gan Pampols, qui a déjà démissionné de ses fonctions.

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