Deposito nazionale scorie nucleari: il “pasticcio all’italiana” delle autocandidature

le « désordre à l’italienne » des auto-nominations

Plainte de Legambiente concernant le dépôt national de déchets nucléaires

(Rinnovabili.it) – Ouvert aux auto-nominations pour le dépôt national de déchets nucléaires Et « faux et contre-productif ». Surtout si l’on accorde de moins en moins d’importance à la sécurité des citoyens. Et au parcours scientifique qui a conduit à identifier les sites appropriés en Italie. Legambiente dénonce cela après le pas en avant de Trino Vercellese et l’aide du gouvernement cachée dans les plis de la dernière facture énergétique.

Une nouvelle piste pour le dépôt national de déchets nucléaires ?

C’est justement ce dernier point qui est le plus critique selon l’association écologiste. Le décret introduit des modifications à la réglementation pour déterminer où construire le dépôt national de déchets nucléaires. Comme, comment? En créant une « procédure alternative ». Qui recueille toutes les auto-candidats des communes et prépare un – inédit – Charte nationale des territoires auto-désignés (CNAA).

Une piste parallèle au CNAI, la carte nationale des zones adaptées qui a été élaboré par le Ministère de l’Environnement et de la Sécurité Énergétique (MASE) sur proposition de la Sogin – l’entreprise publique chargée du démantèlement des centrales nucléaires italiennes – et validé au niveau technico-scientifique par l’Isin, la Sécurité Nationale Inspection Nucléaire et Radioprotection.

Si déjà ouvert aux auto-nominations « cela suggérait un cheminement peu rigoureux et peu attentif à la sécurité des citoyens », souligne Legambiente, le dernier projet de loi Energie les confirme et les renforce. Sous le prisme de Legambiente, des intégrations telles que : « les zones auto-désignées non présentes dans la proposition CNAI pourront être reconsidérées en tenant compte de contraintes territoriales devenues caduques ou substantiellement modifiées ou pour des raisons techniques qui peuvent être surmontées grâce à des modifications adéquates de l’avant-projet du parc technologique ».

Autrement dit: L’avis technico-scientifique d’Isin peut être contourné présentant les évolutions du projet de dépôt. Ruiner le travail de l’institution. Ou du moins prévoir l’application de critères moins rigoureux. « Le désordre italien habituel », s’en prend à l’organisation Green Swan : ceux qui se présentent eux-mêmes demandent au MASE et à la Sogin d’entamer une revalorisation de leur territoire. Qui pourrait devenir apte à accueillir le dépôt national de déchets nucléaires, « en appliquant également toute modification de conception au gisement pour contourner les critères stricts qui, s’ils étaient appliqués, rendraient le territoire auto-désigné inadapté ».

« Le gouvernement Meloni ne commet pas les mêmes erreurs graves que l’exécutif Berlusconi en 2003 – déclare Stefano Ciafaniprésident national de Legambiente –. Le dépôt est nécessaire, il est de plus en plus urgent et trop de temps a déjà été perdu : il doit être effectué dans l’un des 51 sites de la CNAI, avec un processus transparent et participatif. Nous devons absolument éviter de répéter les erreurs du passé, comme cela s’est produit il y a vingt ans à Scanzano Ionico en Basilicate, où le choix est tombé d’en haut plutôt que d’être le résultat d’une analyse technico-scientifique sérieuse et minutieuse et d’un partage territorial adéquat. L’auto-nomination doit être évaluée selon les mêmes critères qui ont caractérisé les 51 autres sites de la CNAI, sans modifications ni subterfuges. Sinon, le risque est de créer un nouveau Scanzano que nous ne pouvons plus nous permettre».

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